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19 février 2016

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Sites cartophiles

19 février 2008

De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.

Photos anciennes de Viroflay

24 août 2005

En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.

La seconde Guerre Mondiale

 

Peu de cartes ont couvert cette période. Quelques photos peuvent être trouvées.

La drôle de Guerre

Par exemple nous cherchons à identifier les soldats du 24° rgt territorial de GVC (Garde voies de communication) mobilisés à Viroflay semble-t-il en juillet 1939, ainsi que le lieu de regroupement.

Mobilisation juillet 1939 (coll. part.)
Mobilisation juillet 1939 (coll. part.)

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Ainsi que ce groupe à la mobilisation pour la « drôle de guerre » (septembre 1938).

Groupe de mobilisés 24 septembre - 2 octobre 1938. L’homme au béret (4° gauche, 2° rangée) se retrouve en 1939 assis au premier rang à droite. Carte-photo Photorapide Bessard. (coll. part.)
Groupe de mobilisés 24 septembre - 2 octobre 1938. L’homme au béret (4° gauche, 2° rangée) se retrouve en 1939 assis au premier rang à droite. Carte-photo Photorapide Bessard. (coll. part.)

Mobilisation 24 septembre - 2 octobre 1938 (carte-photo Photorapide Bessard. Le photographe avait des bureaux à Versailles 14 rue de Satory et Viroflay 7 Bd des Trois Gares. Bassez-Grenier était un grossiste de charbons de La Plaine St Denis présent en Seine et Oise. (coll. part.)
Mobilisation 24 septembre - 2 octobre 1938 (carte-photo Photorapide Bessard. Le photographe avait des bureaux à Versailles 14 rue de Satory et Viroflay 7 Bd des Trois Gares. Bassez-Grenier était un grossiste de charbons de La Plaine St Denis présent en Seine et Oise. (coll. part.)

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L’exode

Exode En juin 1940, la Route Nationale a vu passer des cohortes de réfugiés lors de l’offensive allemande. D’abord des Belges, puis des Français des zones du nord. Rapidement rattrapés par l’avance des troupes, ces réfugiés ont reflué et ont retraversé Viroflay. Un poste de secours distribuant quelque nourriture fut installée à l’initiative de Viroflaysiens. Cet épisode est relaté au début du livre de Henri Amouroux La vie des Français sous l’Occupation.

La vie des français sous l’Occupation, Henri Amouroux Tome 1 Les années grises, Arthème Fayard éditeur 1961, Livre de poche 3242, page 75

Chapitre 1 Les routes de l’Exode (extrait)

(...)

Un peu partout des vocations d’administrateurs se révèlent ainsi (1). Parfois ces « maires provisoires » ont une allure quelque peu dictatoriale, mais la situation ne justifie-t-elle pas les fortes décisions ?

A Viroflay, où presque tout le personnel municipal est en fuite, où les commerçants ont fermé boutique, trois conseillers municipaux organisent la répartition des vivres, la saisie des marchandises dans les magasins abandonnés, la remise en route d’une cuisine municipale et des services médicaux, la chasse aux chiens errants, ainsi que l’affichage sur les murs de la ville « de conseils et de communiqués urgents »..

(1) Encouragés non seulement par les Allemands qui veulent trouver des interlocuteurs en face d’eux, mais aussi par les Français, témoin cette note du secrétaire général de seine-et-Oise faisant fonction de préfet (15 juin 1940) : « Dans les communes où n’existerait aucun représentant de l’autorité municipale, je demande un homme de bonne volonté qui se chargerait d’assister sur place l’administration de la localité, en vue de ses besoins et notamment de son ravitaillement. »

M. P... « conseiller municipal faisant fonction de maire mandate le 14 juin, neuf de ses concitoyens pour prendre, de quelque façon que ce soit, dans toutes propriétés abandonnées (jardins ou maisons de comestibles) pour l’alimentation de la population civile de la commune. »

Mlle Chalet, directrice de l’école maternelle, qui supervise les différentes œuvres de secours, organise le 19 juin, route nationale, un poste de secours qui reçoit un flot ininterrompu de réfugiés remontant vers le Nord et dont c’est le quatrième ou cinquième jour de marche.

Après le ravitaillement, on s’occupe du travail. On forme « un corps des artisans », on ouvre un bureau municipal de placement et de répartition de la main-d’œuvre, on constitue des équipes de jeunes de 16 à 20 ans, chargées du rempli des tranchées et de l’enlèvement des ordures ménagères, on « mobilise » enfin les jeunes filles de plus de seize ans dans un atelier de couture aux règles morales très strictes, puisque la directrice interdit aux garçons d’accompagner ou d’attendre les jeunes travailleuses à la porte de l’atelier !

M. P... couronne son œuvre par l’organisation, le 23 juin, d’un match de football (signe que la vie a bien repris) et surtout par l’ouverture de classes provisoires « où une large place (sera) assurée à l’enseignement de la culture physique, des langues étrangères, au culte du travail et de la probité.

Ce que nous faisons, dit M. P... le jour de l’ouverture des écoles, n’a rien à voir avec les méthodes académiques. Je vais introduire quelques nouvelles méthodes dans l’enseignement pour prouver que le résultat sera supérieur ». Ces nouvelles méthodes ont nom : douche obligatoire, danse rythmique, cours de cuisine et de puériculture, cours d’études morales (une heure par jour) sur la propreté et le travail ...

L’épisode de Viroflay, s’il donne un bon reflet de l’époque (avec ses difficultés et ses révolutions de palais à l’échelle de la commune) ne contient rien de dramatique.

D’autres administrateurs communaux doivent, non seulement pourvoir au ravitaillement et au travail de la population, mais aussi éteindre les incendies, déblayer les ruines, enterrer les morts. Des villes brûlent que quelques seaux d’eau auraient sauvées. Les pompiers sont loin. On retrouvera à Orléans la pompe de Charenton abandonnée dans un fossé. A Lyon les pompes de Reims, à Laval celles de Rouen. Quant aux pompes d’Orléans, elles ont échoué à Ussel (Corrèze), où l’on ira les rechercher à la fin du mois d’août. (...)

L’Occupation

Les CPA éditées sont souvent des retirages de vues des années 30.

Les tickets de rationnement témoignent aussi de cette période de "restrictions".

La base aérienne de Villacoublay fut très vite occupée. Non loin, la gare de Chaville-Vélizy assurait le déchargement de matériel lourd. Par suite le secteur du Louvre et du Haras à Viroflay, du parc Fourchon à Chaville, furent l’objet de nombreuses réquisitions. L’ancien sanatorium de la Ruchette, rue Pasteur, fut utilisée comme nœud de transmissions pour l’armée allemande. Le bâtiment fut dynamité peu avant la Libération.

La Ruchette, pouponnière 27 rue Pasteur. Réquisitionnée par les occupants comme centre de transmissions pendant la seconde guerre mondiale, elle a été détruite à l’explosif en 1944 peu avant l’arrivée des Alliés. CPA ELD n°11, circulée le19/10/1914 expédiée par J. Faure, 11e d’artillerie, 3e batterie R.A.T. (coll. part.)
La Ruchette, pouponnière 27 rue Pasteur. Réquisitionnée par les occupants comme centre de transmissions pendant la seconde guerre mondiale, elle a été détruite à l’explosif en 1944 peu avant l’arrivée des Alliés. CPA ELD n°11, circulée le19/10/1914 expédiée par J. Faure, 11e d’artillerie, 3e batterie R.A.T. (coll. part.)

Les pensionnaires de la Ruchette (coll. part.)
Les pensionnaires de la Ruchette (coll. part.)

La Libération

La défense de l’ouest parisien était forte. Une manœuvre de contournement a permis au groupe Billote de la 2ème DB de pénétrer sur Paris par la Croix de Berny, Fontenay-aux-Roses puis par la porte d’Orléans le jeudi 24 août. Il atteint l’Hôtel de Ville en fin de journée. Le groupe Langlade atteint le Pont de Sèvres en même temps. Le 24 août 1944 et les jours suivants, les troupes alliées passent sur l’avenue dans une ambiance de liesse.


mise à jour mars 2014