VERSAILLES

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19 février 2016

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Sites cartophiles

19 février 2008

De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.

Photos anciennes de Viroflay

24 août 2005

En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.

Les octrois

 

Un peu d’histoire

Le site de la ville de Versailles nous relate leur histoire ainsi :

"Vestiges d’un impôt aboli et derniers témoins des anciennes limites de Versailles, les deux pavillons d’Octroi de l’avenue de Paris sont aujourd’hui profondément ancrés dans le paysage urbain de la Ville, formant la plus symbolique des portes d’entrée de la Cité Royale.

Construits en 1824 sur ordre du marquis de la Londe, " maire du IIIe arrondissement de Seine-et-Oise ", les bâtiments ainsi que les grilles en fer qui s’étendaient sur toute la largeur de l’avenue étaient alors affectés au service de l’Octroi.

Le pavillon de gauche en venant de Paris contenait le bureau de perception, tandis que celui de droite était affecté au logement des préposés. Au milieu, deux portes centrales permettaient à ces derniers de surveiller jour et nuit le transit et de percevoir le montant des taxes applicables.

Ressource principale des communes, cet impôt taxait depuis 1748, selon leur poids ou leur quantité, tous les biens, matériaux, produits, bétail ou denrées pénétrant dans la Ville. Les deux pavillons étaient construits de manière identique sur deux niveaux et en pierre de qualité ; l’étage était soutenu par des pilastres latéraux et couronné d’un fronton conformément aux normes néo-classiques de l’époque.

Cette installation n’était d’ailleurs pas la seule à Versailles, loin s’en faut, puisque pour être sûre de contrôler tous les passages, la Ville avait fait fermer les principales voies d’accès de la commune par d’autres barrières, notamment sur l’avenue de Picardie, la rue des Chantiers et le boulevard de la République.

Freinant le développement d’une économie moderne et mal accepté par la population, l’octroi sera finalement supprimé par arrêté municipal en février 1943 et remplacé par le relèvement des taxes locales sur les ventes au détail et les prestations de services.

Les pavillons de l’avenue de Paris tombent dans l’oubli jusqu’en août 1959, date à laquelle ils sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques. Une décision qui fera couler beaucoup d’encre durant des années, la municipalité de l’époque conduite par André Mignot étant en effet fermement décidée à démolir les deux édifices afin d’améliorer la visibilité des automobilistes empruntant le carrefour, particulièrement accidentogène, formé par l’avenue de Paris, la rue Vauban et l’avenue de Porchefontaine.

L’Etat tiendra bon et les pavillons seront finalement préservés, à défaut des grilles qui disparaîtront toutes. Il faudra cependant attendre les années 80 pour que les Octrois soient mis à la disposition de deux associations, en l’occurrence l’Association Culture et Bibliothèque pour Tous (ACBT) et l’Association nationale des femmes de militaires (ANFEM). Quant au fameux carrefour, il a été réaménagé en 1993 en tenant compte de ces spécificités architecturales..."

L’octroi de Porchefontaine, avenue de Paris

Les deux pavillons, sauvés de la destruction gardent témoignage, ainsi que l’enseigne "La Grille" du café proche, du côté du quartier Montreuil.

Les deux bâtiments de la
Les deux bâtiments de la "grille" de Versailles où se tenait l’octroi, un péage qui percevait des taxes sur les denrées transportées. Carte sépia.

L’octroi de la route de St Cyr

Des chargements venant de Saint Cyr ou au delà sont à l’attente.
Des chargements venant de Saint Cyr ou au delà sont à l’attente.

L’octroi du pont Saint Martin

Ce pont marque l’entrée du quartier Saint Louis dont on devine l’angle sud-est.
Ce pont marque l’entrée du quartier Saint Louis dont on devine l’angle sud-est.

L’octroi de la rue de Béthune

L’octroi du Chesnay

L’octroi de la route de Picardie

L’octroi de la rue des Chantiers, pont Colbert

En continuant vers Versailles et la rue des chantiers, on trouvait un octroi, au loin sur cette vue à hauteur de la maison forestière (locaux commerciaux maintenant) et de la chapelle des Cisterciens (elle-seule subsiste, l’abbaye ayant été lotie.

Entrée de Versailles vue du pont Colbert. A droite la maison forestière. Plus loin la chapelle des Cisterciens. Une centaine de mètres plus bas se tenait la barrière d’octroi de Versailles, que l’on pouvait éviter en allant à droite vers Viroflay et Chaville.
Entrée de Versailles vue du pont Colbert. A droite la maison forestière. Plus loin la chapelle des Cisterciens. Une centaine de mètres plus bas se tenait la barrière d’octroi de Versailles, que l’on pouvait éviter en allant à droite vers Viroflay et Chaville.

mise à jour août 2016