Promenades virtuelles

Prom. n°3- Galliéni

 

Galliéni (rue du Général Galliéni, allée Galliéni)

ex-chemin des Marais

C’est une partie du chemin des Marais qui allait autrefois de la rue de la Saussaie jusqu’à la Pointe de Chaville. Elle serpente pour contourner les ondulations de terrain et respecter les clôtures. Longtemps boueuse et poudreuse suivant les caprices du temps (première rue de la rive droite à être goudronnée, en même temps que la rue des Marais, à la fin des années 30), elle courait entre deux talus herbeux, desservant quelques grandes propriétés qui avaient remplacé les champs de fraises et d’épinards, dont quelques-uns subsistent encore.

Ces maisons sont reconnaissables à leur construction en meulière sur lesquelles l’architecte a fixé une plaque de céramique à son nom. Une autre plaque rappelle aussi un lieu de procession : « l’orme de Sainte-Julienne ». Jules Simon (1814-1896) homme politique et philosophe, opposé à la politique scolaire de Jules Ferry, séjournait rue Galliéni.

A noter que l’allée Galliéni a échappé à la simplification administrative qui a changé le nom de l’avenue Galliéni en rue du 8 Mai 1945.

La Rue des Marais (coll. par.)
La Rue des Marais (coll. par.)

Joseph Galliéni (1849-1916) a poursuivi l’œuvre du général Faidherbe au Soudan. Son action en Afrique Occidentale et à Madagascar est importante. Mais c’est de son rôle en 1914 qu’il tient son prestige. Gouverneur de Paris alors qu’il venait de prendre sa retraite, c’est lui qui prend l’initiative de mobiliser les taxis de Paris le 4 septembre pour transporter les troupes : c’est la victoire de la Marne. Gravement malade, il est opéré plusieurs fois à la clinique des Franciscaines rue Maurepas (qui deviendra avenue Galliéni) à Versailles où il meurt le 27 mai 1916.


mise à jour 4 novembre 2021