VERSAILLES

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19 février 2016

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Sites cartophiles

19 février 2008

De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.

Photos anciennes de Viroflay

24 août 2005

En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.

Bâtiments officiels et services publics

 

Préfecture

En retrait derrière de hautes grilles, le bâtiment principal de la Préfecture a des faux-airs du château, flanqué de ses deux ailes. Il est situé sur l’avenue de Paris, au débouché de la rue des Etats-Généraux.

Cour de la Préfecture pavoisée, sur l’avenue de Paris. n° 2, éd. P. Helmlinger, Nancy. Circulée le 22/11/ 1904. Dos divisé. (coll. part.)
Cour de la Préfecture pavoisée, sur l’avenue de Paris. n° 2, éd. P. Helmlinger, Nancy. Circulée le 22/11/ 1904. Dos divisé. (coll. part.)

Vue large sur la Préfecture
Vue large sur la Préfecture

Hôtel de Ville

Le site de la ville nous conte l’histoire du lieu :

C’est en 1670, que le maréchal de Bellefonds, gouverneur des chenils et de la louveterie du Roi construit avenue de Paris une très belle demeure dont les jardins s’étendent jusqu’au parc du Château. Louis XIV l’acquiert en 1680 pour le duc de Vermandois, son fils légitimé, qui meurt prématurément trois ans plus tard. La propriété revient alors à sa sœur, la princesse de Conti, qui en fait un lieu de fêtes prisé de toute la cour. Vendu à un spéculateur qui disperse mobilier, œuvres d’art, lambris et ornements, l’hôtel est finalement racheté en 1723 par Louis XV pour y loger le duc de Bourbon, Grand Maître de sa Maison. D’importants travaux de décoration sont entrepris sous la direction de Robert de Cotte, premier architecte du Roi et disciple de Mansart. À l’instar de la princesse de Conti, le duc de Bourbon organise en son sein de fastueuses réceptions. Inoccupé à la Révolution, l’hôtel accueille provisoirement en janvier 1790 la municipalité de Versailles, jusqu’alors hébergée dans un garde-meuble royal, rue des Réservoirs. L’installation est officialisée en 1821. De cette époque date d’ailleurs le prolongement de la rue Royale vers l’avenue de Paris. L’édifice s’orne d’un clocheton surmonté d’une horloge. En 1859, la Ville en devient officiellement propriétaire. Mais Versailles est en pleine expansion et, malgré de multiples travaux d’aménagement, les locaux s’avèrent rapidement trop exigus. L’hôtel est finalement démoli en 1899 sur ordre du maire de l’époque, Édouard Lefebvre. Reconstruit par le Versaillais Henri Le Grand, il est surmonté d’un campanile dominant la ville et s’ouvre désormais sur l’avenue de Paris autour d’une cour d’honneur entourée de grilles. Inauguré le 18 novembre 1900, le bâtiment perd son campanile, jugé trop haut, en 1945, tandis que les grilles de la cour d’honneur disparaissent.

De nos jours, l’édifice domine majestueusement l’avenue de Paris et garde un aspect proche de celui illustré par les cartes postales. On notera le monument aux morts construit en 1922 et inauguré en 1924 et l’horloge fleurie près de la gare rive gauche.

Une belle vue coloriée de l’Hôtel de Ville. La première guerre mondiale n’a pas encore débuté et la zone du monument aux morts est encore un talus engazonné en avant du grand escalier latéral. On note aussi une grille limitant l’accès en façade.. (coll. part.)
Une belle vue coloriée de l’Hôtel de Ville. La première guerre mondiale n’a pas encore débuté et la zone du monument aux morts est encore un talus engazonné en avant du grand escalier latéral. On note aussi une grille limitant l’accès en façade.. (coll. part.)

L’Hôtel de Ville de Versailles, encore muni de son clocheton (coll. part.)
L’Hôtel de Ville de Versailles, encore muni de son clocheton (coll. part.)

L’arrière de l’Hôtel de Ville, avenue Thiers. Vue prise à la hauteur de l’Horloge. (coll. part.)
L’arrière de l’Hôtel de Ville, avenue Thiers. Vue prise à la hauteur de l’Horloge. (coll. part.)

Façade de l’Hôtel de Ville sur l’avenue de Paris. Le bâtiment était encore surmonté d’un clocheton. (coll. part.)
Façade de l’Hôtel de Ville sur l’avenue de Paris. Le bâtiment était encore surmonté d’un clocheton. (coll. part.)

Le monuments aux morts de la guerre 1914-1918. Le mur principal a son aspect actuel.  Au fond un mur en pierre qui recevra plus tard les plaques de noms des victimes du second conflit mondial. (coll. part.)
Le monuments aux morts de la guerre 1914-1918. Le mur principal a son aspect actuel. Au fond un mur en pierre qui recevra plus tard les plaques de noms des victimes du second conflit mondial. (coll. part.)

zoom

Changeante d’année en année au gré des jardiniers de la Ville, l’horloge monumentale fleurie renseigne les voyageurs de la gare Rive-Gauche.
Changeante d’année en année au gré des jardiniers de la Ville, l’horloge monumentale fleurie renseigne les voyageurs de la gare Rive-Gauche. "Photo véritable", n° 291, Ed. d’Art LYS, Versailles. Carte ayant circulé le 18/9/1952, oblitérée à 8 Francs. Dos divisé. (coll. part.)

Palais de Justice

Le Palais de Jusitce
Le Palais de Jusitce

Belle perspective du tramway devant le Palais de justice et la Prison. Les exécutions capitales avaient lieu sur le trottoir devant la porte de la Prison. (coll. part.)
Belle perspective du tramway devant le Palais de justice et la Prison. Les exécutions capitales avaient lieu sur le trottoir devant la porte de la Prison. (coll. part.)

Hôpitaux

L’Hôpital militaire Frédéric Larrey

L’Hôpital civil Richaud

Salle commune de l’hôpital de Versailles (coll. part.)
Salle commune de l’hôpital de Versailles (coll. part.)

Tramway passant devant l’entrée de l’hôpital Richaud. CPA coloriée.
Tramway passant devant l’entrée de l’hôpital Richaud. CPA coloriée.

Tramway passant devant l’entrée de l’hôpital Richaud
Tramway passant devant l’entrée de l’hôpital Richaud

Salle du Congrès

Dans certaines circonstances prévues par la Constitution, les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat) se réunissent pour un vote solennel. Jusqu’en 1958, on y procéda à l’élection des Présidents de la République. Depuis, le Congrès se réunit à Versailles pour amender la Constitution ou pour des communications solennelles du président de la République.

Salle de réunion du Congrès, lieu des réunions solennelles des assemblées, pour les réformes constitutionnelles et pour l’élection du président de la République jusqu’à 1958. n°13 E.G., collection Gendreau. Dos vert divisé, non circulée. (coll. part.)
Salle de réunion du Congrès, lieu des réunions solennelles des assemblées, pour les réformes constitutionnelles et pour l’élection du président de la République jusqu’à 1958. n°13 E.G., collection Gendreau. Dos vert divisé, non circulée. (coll. part.)

Ces deux cachets témoignent de l’élection présidentielle du 17 janvier 1906. Emile Loubet ne se représentant pas, deux candidats s’affrontent : le président de la Chambre des députés, Paul Doumer, et le président du Sénat, Armand Fallières. Favori des radicaux mais trop politicien, Doumer est finalement battu par Fallières.


mise à jour novembre 2019