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De nombreux sites cartophiles ont été rassemblés pour vous dans la rubrique Liens, article Sur la Toile. Ne manquez pas d’y aller pour des visites virtuelles variées.
En rédigeant l’article Des cartes sur la Toile, j’ai découvert une série de photos de Viroflay datant de 1905. Elles représentent la Villa bon repos et un étang (donc pas sur le territoire de la commune). Une recherche sur Chaville donne trois photos d’un étang. Ces photos proviennent de la base de données Mémoire mise à disposition par le ministère de la culture.
Résultat d’un brutal redoux après de fortes chutes de neiges dans le bassin est de la Seine, culminant le 29 janvier, la crue de 1910 a marqué les esprits pour longtemps. Qualifiée de crue centennale, elle n’est pas la première à Paris et ne sera pas la dernière. Les éditeurs de cartes postales en ont fait un reportage quotidien dont nous vous proposons ici des extraits.
Implanté souvent en sous-sol, le réseau ferré a été lourdement impacté. Bien sûr l’alimentation électrique n’était plus possible également.
Circulant au niveau des hautes eaux, dans des tranchées le long des quais, ouvertes ou couvertes pour la dissimuler, cette ligne était naturellement menacée. Elle fut effectivement envahie rapidement. Les sections ouvertes ont donné lieu à de beaux clichés, notamment avec la Tour Eiffel, même si le temps était couvert.
Encore de nos jours, lors d’une crue un peu forte, on voit l’eau envahir le ballast, par exemple entre les gares de Javel et de Champ de Mars. De nos jours encore, lors de crues, les stations intra-muros du RER C sont fermées ou on voit l’eau affleurer entre les cailloux de ballast. Par exemple début juin 2016, pour un niveau de 6m10 au quai d’Austerlitz.
Si l’imposant bâtiment est resté à l’abri, les voies et les quais, situés en sous-sol, ont transformé l’intérieur de la gare en piscine. Le calme de l’eau a donné lieu à de beaux effets de miroir, bien rendus par les CPA.
De façon surprenante, la gare fut cernée par les eaux. On aurait pu penser que la Gare Saint Lazare serait épargnée par sa distance au fleuve. Certes les voies du train étant en hauteur, au niveau de la rue de Liège (place de l’Europe), elles sont restées à l’abri mais ce ne fut pas le cas de la place devant la gare. En effet l’eau a progressé par le réseau des égouts et du métro et a ressurgi cour de Rome...
La référence des hauteurs de la Seine est donnée par une échelle sur le mur du quai d’Austerlitz. Bien naturellement la gare a été touchée.
Tout naturellement, enfoui sous terre et souvent bien en dessous du niveau normal de la Seine, le Métro a subi des dégâts importants.